nom, prénom, surnom. ohng ; réminiscence patriarcale, famille décadente aux débâcles noyées derrière des faux semblants et une prospérité mensongère. cassidy ; délicatesse suave, prénom étincelle. imposé en superbe, avenir tracé dans l'or de cette calligraphie lourde. cass' ; nom tronqué, tailladé, la première partie imposée sur ses lèvres purpurines, et le sourire qui glisse avec finesse. namil ; appellation coréenne oubliée & méandres d'une culture qui se brouille dans la neige de son pays. namil, soleil du sud, éclats qu'on lui prête avec tendresse.

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âge, date de naissance écoulement des années comme un flux continu, le mouvement des vagues qui berce ses jours et l’amène à l’aube de ses vingt-sept ans. naissance nocturne dans le royaume de neptune, sous l’égide du taureau, ses émois aux rythmes des marées. célébration tranquille à la mi-printemps, 14 mai aux dernières fleurs de cerisiers, tardives et inattendues.

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lieu de naissance, origines berceau dans une tranquillité éthérée, printemps fragile dans ces contrées bien froides. vancouver en étreinte maternelle, et sur ses papiers l'érable qui détonne. pourtant les traits de cette asie lointaine, parents aux airs révolutionnaires perdus, étouffés dans le conformisme attendu. les élans de courage qui ne résistent à cette pression sociétaire de cette partie de son héritage ; la corée du sud qui teinte l'ichor et colore son être.

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statut civil, orientation la magie qui fait son oeuvre, lien de l'éternel, fil rouge qui le lie à un myocarde battant, mais nulle étincelle, nulle attirance que celle créée par le temps. sablier détraqué. oeillades tranquilles sur des traits adonis attirances qu'il n'a jamais rejetée, organe battant qu'on ne sait réprimer, mais pour autant une modestie dans l'expression de ses envies. 

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occupation oeil artistique, on dit qu'il voit le beau, clichés délicats qu'il offre sur papier glacé. derrière l'objectif, c'est là qu'il brille le plus, étoile montante de sa discipline. expositions régulières, il aime montrer ce qui a pu captiver son regard. 

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revenus annuel $$ tranquillité facile, argent économisé avec soin, des dollars qui dorment dans son compte canadien, salaire décent qu'il s'offre aux grés de ses expositions et divers projets.

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situation familiale aux allures idylliques, modèle coréen qui s'est fondu dans l'or blanc canadien. et s'il est loin d'eux, quelques appels dans le mois suffisent pour se rappeler leur tendresse. fils unique, dans un éclat de rire il reconnait souvent avoir été gâté plus que nécessaire, même dans les périodes brouillonnes et chaotiques des conflits attendus.

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croyance aux soulmates 30% il s'en était moqué au début. sentiments trop à vifs pour croire à ce fil rouge. il avait raillé les croyants, pour protéger son coeur d'avoir été abandonné au nom d'une âme soeur. puis elle est apparue. cette marque. stigmate corrosif et narquois sur le diaphane trop clair. 60%. encre aux allures fantasmagoriques qu'il caresse avec révérence, étrangeté de savoir que des vies durant il n'a jamais pu rencontrer le double miroir de son essence.  

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hobbies, passions si la photographie régit sa vie, regard artistique sur le monde qui l'entoure, besoin d'immortaliser les instants précieux, c'est pourtant euterpe la muse de la musique qui le bénit. doigts agiles, pianiste, classique et modernité qui se mêlent dans une symphonie inspirante.

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signes particuliers apparence soignée, les cheveux aux couleurs changeantes comme varient les saisons, de nombreux piercings aux oreilles, rappel de sa jeunesse passée, vêtements trouvés dans des fripperies qui lui donnent un style certain. musique couronnée, c'est toujours avec un casque qu'il se promène, mélange d'aujourd'hui et d'autrefois, peut regardant sur les genres. appareil photo qui ne le quitte pas non plus, il en deviendrait presque énervant à vouloir s'arrêter à chaque pas, le regard attiré par une étincelle de vie, un souffle délicat. et lorsqu'il fatigue, habitude charmante, l'anglais reprend le dessus sur le coréen, et l'accent se charge, zézaiement sur des mots pourtant maitrisés.

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addictions des dépendances du passé, il ne reste plus grand chose. leçons apprises avec perte et fracas. pour autant sa seule addiction reste sa tasse de café matinale, entorse qu'il se réserve sur sa droiture qu'il peine à supporter dans ces exigences pour le garder en bonne santé. consommation à la limite de l'inexistence. faiblesse réglée, piqures à heure fixe, insuline à transfuser. diabétique, de type 1, découvert à ses six ans, il vit entre rendez-vous médicaux et régimes adaptés. néphropathie découverte trop tard, les hurlements de maman dans l'hôpital et c'est d'autres rendez-vous qui s'enchainent avec un nouveau médecin pour s'assurer que tout va bien, la dialyse comme un boss de fin qu'on refuse de voir venir.