C'est filer plus vite que l'éclair vers la demeure de l'être cher. Sans trop savoir comment, il s'est attaché à elle plus que de raison, même à ses sautes d'humeur qui détonnent avec sa patience légendaire. À ses yeux, elle est un feu d'artifice aux mille couleurs, bien qu'il sait que des taches sombres gravitent sur sa peau. Comme les siennes, se supporter dans le silence et se protéger avec ardeur. Aux pas de la porte, il dissimule le téléphone en vitesse sachant que l'interrogatoire viendra. Il en change même le mot de passe, ignorant si elle a mémorisé le dernier si rusée par moment. Il rentre dans la demeure comme il a l'habitude, évitant les autres colocataires s'il y en a. Retrouver la brune et foutre ses mains dans ses poches, sourire heureux, pinçant les lèvres, nerveux. «Tu boudes encore ?» Sans attendre la réponse pour autant, il la prend dans ses bras, ignorant la tempête un moment. S'il a bien quelqu'un qu'il arrive à affronter, c'est bien elle.

humeur qui divague. tantôt le bonheur et l'euphorie sont présentes, tantôt instable et l'ouragan ne fait que détruire sur son passage. instabilité émotionnelle qui la ronge et pourtant, elle tente de gérer tout ça sua. consumée par une colère certaine. elle est rongée, détériorée par une querelle récente. ainsi, elle déverse partiellement sa frustration sur insu. être pourtant précieux pour la princesse à la couronne factice. elle qui du haut de sa tour d'ivoire, ne fait que causer perte et déception à ceux qui l'approche. solitude volontaire, peu possède cette chance qu'est de rester auprès d'elle. « t'es en retards. » l'envie de piquer. l'envie de pousser l'autre à bout. refus catégorique de tendresse, ainsi elle le repousse, enveloppé par sa combinaison simba. femme-enfant. elle tourne les talons, laissant la queue de sa combinaison se balader de droite à gauche. « tu fais un bruit, je t'étripes » large sourire qui se dessine sur ses lèvres. scène digne d'une poupée sanglante, elle se hisse finalement sur son lit, prenant place face à l'écran, attendant sagement que l'autre ne daigne la rejoindre.

Tornade ou nom, il pourrait être franc en lui disant que parfois il a peur de ses excès, mais même quand elle repousse, il accepte. C'est peut-être ça que Sua a besoin un peu de clémence dans toutes ses colères et tristesses. Je m'accrocherai même quand tu ne veux plus. Il sourit en voyant le pyjama, mignon, quelque chose qu'il aurait du mal à s'adonner. Le jour et la nuit qui se dessine entre les deux, mais aussi un mélange des deux quand ils se perdent dans leurs propres nuances bien franches. Il regarde sa montre par automatisme, n'ayant pas l'habitude d'être en retard, il en baisse la tête un peu, et proscrit le moindre bruit. Un instant seulement, avant de se vautrer contre le lit, les pieds qui glissent contre une chaussure. Et il se replace aussi vite, devant l'écran à son tour encore vide. Dans sa poche avec délicatesse, pour une fois il y arrive à extirper quelques bonbons sous ses yeux, ceux qui valent la peine d'avoir un léger retard pour la reine qui lui en veut. Il tend sa main devant son visage, puis prend la main de la brune pour les déposer au creux avant de refermer ses doigts.Délicate attention silencieuse.

silence qui perdure. silence bénéfique pour la poupée à la porcelaine brisée. sentiments nébuleux, elle ère dans un tourbillon émotionnel depuis le retour d'un être dans sa vie. ouragan dévastateur, elle serait prête à arracher bien des mondes pour apaiser ce que son corps et son esprit subissent ces derniers jours. ainsi, elle menace l'être qui l'accompagne pour cette soirée. étendue sur son ,lit, les pieds s'agitant de part et d'autres, à l'image d'une enfant quelque peu hyperactive, elle relève les yeux vers insu lorsque ce dernier vient à saisir sa main. friandises déposées au creux de sa main, elle reste silencieuse. perplexe. elle tente le diable. un démon enfouit au fond d'elle. boulimie destructrice, elle aussi. « ah... merci... » faible soupir avant de finalement les reposer au creux de la main du garçon. « mais non merci. » colère refoulé. mais colère tout de même car elle résiste. un peu pouvant rapidement devenir trop. « n'essaies pas d'amadouer le démon qui compte te passer le pire des interrogatoires. » sourire de malice, elle allume finalement la télé, lançant ainsi l'animation détesté par bien des êtres. « en guise de torture, j'ai prévu la reine des neiges 2. » lippes qui dessine un sourire plus grand encore qu'il ne l'était déjà. ainsi elle vient coller son invité, ricanant brièvement alors qu'elle plonge son regard dans celui de son semblable. « bon, tu me caches quoi ? et ne dis pas rien, tu sais bien que ma patience est très limité. »

À la connaitre sur le bout de ses doigts, il le sait que cela va bien au de là d'un retard, de son agacement vers lui parce que les messages ne sont jamais assez nombreux. Il pourrait lui donner le monde, en commençant par les friandises qui peuvent redonner le sourire un instant. Patience, homme sage qu'Insu peut démontrer, il ne se fâche pas contre elle quand elle refuse à nouveau. À croire qu'elle a besoin de ce calme dans la tête. D'une brise qui la ramène sur terre, lui soufflant au creux de son oreille, ne t'en fais pas ça ira sua. «Tu fais peur parfois.»dit-il doucement en regardant le sourire trop grand qui dissimule la colère dans une image burlesque. Les rêveries lointaines de l'enfance, il ne connait pas vraiment le film, mais il semblerait que c'est une torture. Il sourit faiblement quand elle se colle, jusqu'à sentir son regard insistant sur lui. Et la main passe contre la nuque, jouant avec les cheveux, nerveux, il fixe l'écran, lâchant très sincèrement. «Je suis si différent qu'à l'habitude ?» C'est si perceptible que les nuits sont tourmentés d'une idylle ? Les traits se contractent, grimace. «Je sais que toi aussi tu dois parler.» À la regarder de nouveau, posant son index sur le bout de son nez. Les mensonges ne sont même pas envisageables. Parle Sua

perspicace, l'enfant aux caprices. tout comme son semblable qui n'a de cesse de détourner le sujet de mille et une curiosité de l'enfant. sua, autant grande femme que grande enfant. ce soir, c'était l'enfant qui primait car la femme avait été que trop usé par une rencontre plus qu'inattendu. elle parlera. peut être. mais après tirer les vers du nez de l'autre. « peur ? la peur c'est pour les faibles. » elle pouffe de rire et pourtant, intérieurement, elle-même reconnait ô combien sa vie n'est faite que de faiblesses. intérieurement, elle sait mieux que personne ce qu'il en est réellement de sa vie. personne, excepté sunwoo, sait ô combien sua est prise à la gorge par son paternel. très peu savent ô combien, elle est faible et se refuse une rébellion. « sincèrement ? » qu'elle enchaine, quittant ses pensées. elle se focalise sur les dires du garçon avant de hausser les épaules, brièvement. « tu ne duperas jamais une femme, insu. nous autres, les femmes, on est de véritable radar à histoire » intuition féminine dira t-on. « abrège, te cherche pas d'excuse et balance, on verra plus tard pour mon cas à moi. » regard insistant, presque dominant. femme qui revient le temps d'une persuasion. elle attend, pour l'instant calmement, que le dialogue raconte enfin un secret tant espéré.

Tout est une question de minutes avant qu'elle ne découvre tout et qu'elle réussisse à avoir l'information précieuse. Il se sentait sous un radar, comme si elle pouvait tout lire en lui, les secrets étaient bien éphémères. Ce n'était pas parce que c'était une femme, c'est parce que Sua et elle commence à le connaitre comme le fond de sa poche avec leur amitié qui est devenue véritable et importante avec les années. Son regard sévère tendu sur lui, il a la nervosité au ventre. «Ok, ok...» Qu'il relâche enfin en soupirant. Il cherche, exactement comment raconter le tout. Il se relève même du lit, en marchant devant la télé, les cent pas bien vivants. Il a l'impression de chercher les arguments juste pour une cause. Ce n'est que Sua. Il aura le droit aux engueulades, mais elle sera là quand même, dans tous les cas. «Il y a quelqu'un dernièrement...enfin une fille bref.» Les doigts se tordent, puis il se redépose le lit, lui faisant dos en tirant nerveusement sur le drap. «On fait juste se parler au téléphone rien de plus...» Il a bien trop de choses à expliquer, comme le fait que son coeur s'emballe à chaque fois que le numéro s'affiche. Elle n'est qu'un mirage. Prénom inconnu, visage inconnu, à se demander si l'existence l'est aussi.