nom, prénom, surnom.
Hwangqu’elle a gardé parce qu’elle n’a jamais eu de mère dont elle pouvait prendre le nom, mais elle a laissé cette vie derrière, enfin ; Nariil y avait un désir maladif de donner à cette enfant une certaine noblesse, ainsi l’on en a gardé le sens en lui choisissant un nom occidental d’une mièvrerie qu’elle exècre Lily-Anne ; elle ose espérer qu’à Yecheon, personne n’ai eu vent de cette histoire.

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âge, date de naissance
fleur de la fin de l’été, on la célèbre le 14 septembre, depuis 25 ans, c’est un peu le jour des grands bouleversements dans sa vie, le jour de sa liberté comme de sa déchéance, vraiment un jour de fête.  

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lieu de naissance, origines
Nari naît à Jeju-dod’où sa mère était originaire, après avoir quitté son amant séoulien et ses ambitions démesurées, elle rêvait de liberté et d’indépendance, elle n’aura même pas la chance de voir son enfant avant de décéder, et la petite reconnue par son père devient l’objet au centre de ses étranges desseins.

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statut civil, orientation
difficile de mettre Nari dans une boîte, elle a tant changé en si peu de temps, petite fille à qui l’on a appris que sa sécurité dépendait des hommes, elle a eu du mal à réaliser que son attirance et son amour, n’était jamais pour eux ; ravie de se dire lesbienneaujourd’hui, elle papillonne entre les belles, incapable de s’abandonner pour une seule, sans se demander si elles en souffrent.

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occupation / études
impossible après sa fuite, sa renaissance, de se payer des études, elle a pourtant toujours eu les meilleurs professeurs particuliers et fréquenté des établissements privés à l’étranger toute son enfance, mais cela n’a vraiment plus aucune valeur, la voilà donc qui enchaîne les emplois à mi-temps ne pouvant vivre de la musique, qui lui semble être sa seule alliée intemporelle ; compositrice, Nari a signé quelques chansons pour des petites agences et pour des créateurs de contenu, ce n’est pas la célébrité qu’elle cherche mais la liberté de créer les sons qu’elle aime.  

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revenus annuels
plutôt moyens, elle n’a tout de même pas à se plaindre si elle travaille 40 heures par semaine… elle a connu l’opulence, mais ne cherche absolument pas à retrouver un tel statut.

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situation familiale
plus rien ne l’attache à son père et cela n’a pas été facile, l’emprise émotionnelle qu’il avait sur elle la fait parfois encore douté de ce choix alors qu’elle tâtonne pour se faire sa place dans la société, sans être plus la fille de qui que ce soit ou la risée des média ; si autre famille elle a, jamais ils ne se sont manifestés et aujourd’hui Nari veut arriver à vivre par elle-même.

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croyance aux soulmates
environ 10%, en fait l’idée lui plait, mais la trouver semble moins réaliste et elle peut en dire quelque chose, alors qu’elle a prétendu pendant des années être la personne destinée d’un grand nom, c’est le sien que les tabloïds retiendront quand on aura découvert le pot aux roses, mais vraiment qui a cru à cette histoire ?  

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hobbies, passions
lorsque son père a décidé de déménager en Europe au bord de la mer, il l’a très rapidement encouragé à se mettre à la musique, une activité noble si on y excelle et pour Nari, le piano et les percussions semblaient venir naturellement, elle a pu jouir d’une petite notoriété dans son académie et tout portait à croire qu’elle brillerait dans un orchestre, avant la disgrâce ; de retour à Jeju, privée d’instruments elle s’est mise à jouer sur son écran avec des programmes et y a trouvé satisfaction.

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signes particuliers
un tatouage, le maudit, au poignet droit qu’elle a essayé de couvrir d’un autre récemment, pour pouvoir prétendre à son innocence sans se prononcer en victime et une tendance maniaque à se ronger les ongles, l’habitude de les avoir courts, à un point où s’en est inquiétant.

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addictions
elle clame encore que ce n’est pas un problème, mais elle a l’alcool mauvais et il est rare qu’elle passe un jour sans boire une goutte de soju ou des mélanges, pour se détendre, pour relâcher la tension après s’être pliée en quatre toute la journée ; il a pour effet d’abattre tous ses filtres et de la faire parler des heures durant avant qu’elle ne finisse par s’endormir saoule.

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