MOODBOARD

Etudiante en troisième année de droit ♡ Envisage d'être procureur ♡ Adore les histoires de super héros ♡ A la fois girly & garçon manqué ♡ Adore la culture japonaise ♡ Aime les produits de marque & luxe ♡ Adepte de la propreté et du rangement ♡ Gros appétit, adore manger mais ne prend pas un gramme ♡ Porte souvent des lentilles de contact colorées ♡ Droguée au thé vert ♡ Enorme faiblesse pour les chats, maman d'un adorable chaton nommé Gummy ♡ Suit strictement sa routine de beauté quotidienne ♡ Collectionne les goodies cute ♡ Marie Curie est un exemple à suivre pour elle ♡ Cliente régulière de nails shops

˚ ༘♡ ⋆｡˚ ˚ ༘♡ ⋆｡˚ ˚ ༘♡ ⋆｡˚ ˚ ༘♡ ⋆｡˚ ˚ ༘♡ ⋆｡˚ ˚ ༘♡ ⋆｡˚ ˚ ༘♡ ⋆｡˚

Chaeri est la fille unique d’un couple malheureusement mal assorti, un couple dont le quotidien n’était rythmé que par des humiliations répétées d’un mari volage.

Toutefois, malgré leur mauvaise association, le couple ne se sépara jamais, l’épouse Yoo avait toujours montré un tempérament soumis en ne faisant que subir les nombreux affronts de son époux lorsqu’il s’évertuait à faire acte de présence au domicile familial. De plus, elle n'avait pas les mêmes moyens financier que son mari, ce dernier gagnait extrêmement bien sa vie, garantissant un confort de vie économique certain à son foyer.

La carrière du père Yoo avait toujours passé avant tout, cela même avant ses maîtresses et c’est cette même profession bien-aimée qui précipita la fin de ce dernier.
Monsieur Yoo avait été un juge de grand renom, mais ironiquement, c’est à cause d’une condamnation prononcée en faveur de la réclusion à perpétuité d’un accusé de meurtre sur son patron tyrannique et abusif, qu’il perdit la vie des mains d’une épouse revancharde et dévouée.

Grandir dans un environnement familial de la sorte n’avait pu que forger la personnalité actuelle de la jeune Chaeri. La soumission de sa mère l’avait toujours agacé et résultant de cela, la jeune coréenne s’était jurée de ne jamais devenir ce genre de femme, considérant qu’elle, elle se montrerait forte face à n’importe qui et n’importe quelle circonstance de la vie. En aucun cas, elle ne s'emprisonnerait dans un quotidien qui ne lui conviendrait pas, peu importe ce que cette société encore beaucoup trop patriarcale pourrait en dire, se résigner ne deviendrait jamais son maître-mot.

Chaeri refusait de se voir prendre sa liberté par n’importe qui pour la retrouver qu’une fois la mort de ce dernier, venue, comme cela avait été le cas de sa mère, qui ironiquement, avait revécu une fois le père Yoo décédé.
Malgré l’agacement que la situation de sa mère a pu provoquer chez la miss, elle aime plus que tout cette dernière et comprend que la matriarche n’avait pas forcément les bonnes cartes en main pour prendre son émancipation ou même se rebeller.
La mère Yoo a toujours été une mère présente et affectueuse, comblant comme elle le pouvait, le vide d’un père toujours absent et non impliqué dans la vie familiale.

En ce qu’il s’agit du paternel, la brune ne le détestait pas, mais pour autant, elle ne peut pas non plus dire l’avoir aimé comme un parent, son absence y ayant fortement contribué. Pour autant, la mort de ce dernier ne la laissa pas de marbre, elle en fut fortement touchée, en particulier à cause des circonstances dans lesquelles il avait eu lieu.
La jeune Chaeri qui n’avait que 15 ans à l’époque, avait perdu son géniteur alors qu’il ne faisait qu’exercer l’application d’une justice justifiée, ironiquement, des mains d’une femme, elle aussi, beaucoup trop dévouée à son époux, quitte à s’en gâcher la vie, une vie qu’elle aurait peut-être pu rebâtir sans ce dernier.

Une telle tragédie vécue à un jeune âge marqua Chaeri et la changea à jamais. Son désir de justice se renforça davantage, estimant que si la justice faisait davantage son travail, des situations telles que celles vécues par son père auraient pu être évitées en condamnant au préalable, ce patron qui avait abusé de son pouvoir.
Elle n’excusait en aucun cas l’acte du meurtrier, il avait succombé à ses plus bas instincts et cela méritait d’être condamné. Toutefois, la miss estimait qu’une telle situation aurait pu être évitée en éliminant les facteurs déclencheurs.

Chaeri commença donc à viser à contribuer à l’application d’une justice plus égale et renforcée, une justice qui n’aurait pas de prix et ne faiblirait face à aucun statut social.